Jan Sokol, chevalier de la Légion d’honneur ****************************************************************************************** * Jan Sokol, chevalier de la Légion d’honneur ****************************************************************************************** 27-03-2009 15:10, autor: Anna Kubišta Le philosophe tcheque, ancien dissident, ancien signataire de la Charte 77, Jan Sokol a ét de la Légion d’honneur. Francophone, francophile, il a entretenu des liens étroits avec le philosophiques français et traduit de nombreux ouvrages... Il est revenu sur les origines d’amour avec le français : « C’est tres simple. Mes parents étaient boursiers en France dans les années 1920-30. Ils rencontrés la-bas. Quand j’étais petit, on m’a poussé a apprendre les langues, ma premiere a été le français que je n’aimais pas a l’époque ! Mais mes parents étaient autoritaires : apprendre, ce dont je leur suis reconnaissant car ce n’est qu’apres que j’ai découvert les la culture française. » Vous avez traduit beaucoup d’auteurs français, et notamment vous avez découvert et fait co auteurs moins connus. Comment les avez-vous découvert et qui sont-ils ? « Quelques uns oui, quelques uns c’est soit mon beau-pere Jan Patočka qui les a découverts comme Raymond Ruyer. Je l’aime beaucoup. Il me semble que c’est dommage qu’il ne soit pas France. C’est un auteur a la limite de la science et de la philosophie. C’est la plus bell comprendre la philosophie moderne pour qui n’est pas philosophe. Un autre de mes amis a dé suite de Patočka, Fustel de Coulanges. Son livre remonte a il y a plus de 150 ans, mais c’ moi un auteur important. » Pourquoi pensez-vous que ces auteurs ont été un peu laissés de côté en France ? « Ruyer n’était membre d’aucune école idéologique. Quand je l’ai traduit, nous avons eu un C’était déja un vieil homme. Il se plaignait de ne pas percer parce qu’il n’était ni marxi existentialiste... » Ce qui était difficile dans une France qui a toujours tres idéologisée au niveau des intel « Oui, le milieu intellectuel, parisien en particulier, était pas mal idéologisé... » Pour terminer, vous avez donc eu une grande activité de traduction. On dit parfois que ‘tr trahir’... Quelle est votre maniere d’envisager le travail de traduction ? « Je n’ai malheureusement plus le temps de traduire aujourd’hui. C’était le privil?ge de l communiste, on revenait du travail l’apres-midi et apres on avait du temps libre. La tradu moyen a mon avis excellent d’apprendre la langue a partir de laquelle on traduit en meme t propore langue... Quand nos grands-parents ou nos anc?tres il ya 200 ans ont voulu reconst la langue tcheque, ils ont tous fait des traductions. Nous avons ainsi huit ou neuf traduc Shakespeare du XIXe siecle, parce que les Tch?ques voulaient montrer que le tcheque est un d’exprimer la meme chose. C’est pourquoi nous l’avons introduit ? l’école : nos étudiants ont tous a traduire un petit livre. »